Dans sa session de juin, le Conseil national a pris position sur deux motions qui voulaient limiter l’activité de l’aviation d’affaires en Suisse. Bonne nouvelle pour le secteur et la prospérité suisse, le Parlement a rejeté ces mesures simplistes, suivant les recommandations du Conseil fédéral.
Les deux motions traitées à la mi-juin avaient été déposées en 2023 dans le but de limiter l’activité de l’aviation d’affaires. Le projet était de rendre ce secteur moins attractif et pratique, avec la mise en place d’une taxe sur les vols (motion 23.2803) ou une intensification réglementaire (motion 23.3634).
Pour ces deux motions, le Conseiller fédéral Albert Rösti, en charge des transports, a invité les parlementaires au rejet. Suivi par les élus fédéraux, ce rejet s’est traduit en vote, les deux motions ayant été refusées par environ deux-tiers des votants
Rappelons que le secteur aérien dans son ensemble suit la feuille de route IATA 2050 pour atteindre la neutralité carbone totale en 2050. Cet engagement fort, basé sur un plan d’action clair et réaliste, sert aussi de fondement aux engagements pris par l’aviation d’affaires au niveau européen avec l’EBAA.
Reconnaissant la place importante de l’aviation d’affaires pour la Genève internationale et industrielle, visant à défendre l’ensemble de l’infrastructure aéroportuaire pour la prospérité de toute la Romandie, AERIA+ se réjouit de ce refus net qui permet de maintenir cet outil de travail, qui s’est imposé comme un élément clé des conditions cadres nécessaires à la prospérité de la Suisse.