Le conseiller aux Etats vaudois, Pascal Broulis, a sollicité le Conseil fédéral via une interpellation, portant sur les conséquences d’une possible interdiction des vols intérieurs en Suisse. Quelles seraient ses conséquences en matière d’emploi à Zurich, Genève ou Lugano? Quelles pourraient être les répercussions pour Swiss International Air Lines, Swissport International AG, voire l’économie suisse toute entière?
En réponse à cette interpellation, le Conseil fédéral qui «attache une grande importance à de bonnes liaisons de transport aérien» a néanmoins souligné que «le soutien actif des lignes aériennes domestiques n’était à ses yeux pas prioritaire». Les autorités rappellent par ailleurs que l’Office fédéral de l’aviation civile chiffre à intervalles réguliers l’importance économique de l’aviation civile suisse, mais ne procède pas à un calcul route par route, ce qui ne permet donc pas d’évaluer les répercussions en matière d’emploi pour chaque liaison éventuellement supprimée.
Le Conseil fédéral conclut qu’une interdiction des vols intérieurs engendrerait des «répercussions négatives immédiates pour les passagers, Swiss, l’aéroport de Genève et l’aéroport de Zurich, les services d’assistance en escale actifs sur ces deux aéroports et indirectement pour les chaînes de création de valeur qui en dépendent».