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Pour définir les besoins des usagers, l’OFAC se repose majoritairement sur l’ASA, l’Association Suisse des Aérodromes, dirigée par un ancien du service, Peter Tschümperlin. L’ASA a donc soumis un questionnaire à ses membres leur demandant leurs visions du futur – ses opportunités, ses défis, ses espoirs. «L’aviation est de plus en plus au centre de l’actualité», constate le président de l’ASA, qui insiste sur le «soutien juridique et financier nécessaire pour continuer à exister et conserver le paysage des aérodromes suisses dans sa forme actuelle».
Toujours en cours, ce sondage a déjà permis d’identifier quelques tendances communes dans le secteur. Alors que les réponses confirment qu’il n’y «aura pas moins de défis dans l’avenir», les retours concrets s’alignent avec la tendance générale de l’industrie: innover pour limiter les nuisances, d’abord par le carburant durable puis par les nouveaux types de moteurs, tout en restant ouverts aux véhicules d’avenir, autonomes ou à décollage vertical.
Tous les acteurs économiques devraient être entendus
Pour AERIA+, il y aurait de grands bénéfices, autant pour la société que pour l’industrie, à élargir le champ des structures et organisations consultées. Pour préparer l’avenir avec pertinence et en prenant en compte les besoins actuels et futurs, les attentes explicites et implicites, il faut avoir un panel de points de vue qui correspond à la variété des usages et des ambitions. Alors que le projet AVISTRAT prévoit de consulter le tissu socio-économique pour orienter sa stratégie d’avenir, AERIA+ va continuer ses efforts pour renforcer la plateforme aéroportuaire romande en soutenant l’évolution de l’espace aérien helvétique et en faisant entendre la voix des milieux économiques et industriels qui font la prospérité du pays.